En matière d’exposition, la scénographie est le support indispensable pour la diffusion du discours. C’est pourquoi nous y apportons un soin tout particulier.
Elle doit plonger le visiteur dans une ambiance cohérente avec le thème abordé et accompagner le scénario. L’objectif de la mise en espace est de donner corps au sujet et de le retranscrire par des images fortes et intelligibles. Les formes et les éclairages engendreront un univers unique et marquant.
Le graphisme joue également un rôle primordial dans nos interventions. Il est en effet le complice indispensable de la scénographie dans la création d’ambiances toutes particulières, mais il permet aussi de délivrer des informations plus aisément que le feraient des pages d’explications.
Il imprègne donc aussi bien les cimaises de l’exposition que les bannières de textes, les cartels et l’ensemble des dispositifs multimédias que nous créons, dans la mission de direction artistique globale que nous privilégions.
Pour les besoins de l’exposition Perles, nous avions prospecté, acheté puis transformé des coffres-forts anciens des comptoirs de la compagnie des Indes Orientales. Devenus par nos soins vitrines de haute sécurité, ils ont servi à magnifier les collections de perles des musées du Qatar, au point d’être devenus la signature de cette exposition.
La mise en lumière de l’exposition Dragonland suit les intentions scéno-graphiques : révéler, théâtraliser, observer, sacraliser ! Il joue sur les échelles lorsqu’il projette les ombres de figurines évoquant les dragons de diverses cultures et de diverses époques.
Dans l’exposition Or des Amériques, les photos de Sebastiao Salgado sont présentées devant des grandes bannières avec diverses échelles imprimées, afin d’évoquer les échafaudages de la Serra Pelada immortalisés par le photographe.
Dans l’exposition La Terre en héritage, une enceinte de troncs de bouleau marque la limite entre deux époques: le Néolithique et nos jours. Un même thème peut être développé de part et d’autre et les visiteurs peuvent ainsi mieux comprendre que ce qui nous sépare de nos ancêtres, ce sont surtout les moyens techniques. Les besoins restent identiques.
La plume et le plomb 